Portraits sur le Celestyal Crystal.

J’ai souhaité interroger quelques personnes à bord et voilà leurs impressions.

Primo croisiéristes.

Marc et Patricia font leur première croisière. Marc n’a pas pris de vacances depuis longtemps et c’est la première fois que Patricia et Marc passent leurs vacances ensemble. Gros bosseurs, cette croisière est un bol d’oxygène et un grand moment de détente.

Primo croisièristes Celsetyal Crystal en croisière sur Cuba
Primo-croisièriste

Ce qu’ils aiment :

La multi destination, c’est une évidence pour la croisière, mais c’est l’un de ses atouts majeurs. Dans un club, on est obligés de se déplacer assez loin tous les jours pour visiter. L’ambiance assez individuelle ; chacun fait ce qu’il veut en dehors des excursions organisées, on ne suit pas comme des moutons tout le temps, on est obligé de pratiquement rien. La coupure totale. Le blackout total ; Marc n’a pas regardé ses mails une seule fois. C’est aussi la rupture totale avec le dress code de son costume de patron. « Personne ne sait qui je suis, on est tous sur le même plan, aucune identification et cela me repose la tête.

Ce qu’ils n’aiment pas :

Rien. Oui, on peut toujours pinailler sur tel ou tel point, mais dans l’ensemble il n’y a rien à redire ; c’est génial.

Les jeunes croisiéristes.

Cindy et Anthony n’ont pas quarante ans à eux deux. Cindy est conseillère en voyage à l’agence Dunoi voyage à Orléans et c’est sa seconde croisière sur le Celestyal Crystal.Pour Anthony, c’est la première fois qu’il part en croisière.

croisieristes jeunes Celestyal Cruises
Anthony et Cindy

Ce qu’ils aiment :

L’itinéraire axé sur Cuba avec 3 escales, c’est assez rare de faire autant d’escales dans un même pays pour une compagnie de croisière, en général c’est plusieurs pays différents. Le produit est complet, restaurations, découverte du pays, temps libre avec les jours en mer. La formule boisson est d’une grande variété, les bouteilles d’eau ne sont pas facturées contrairement à Costa ou à MSC. La taille du navire est un atout, on est aux petits soins pour nous. Les plats proposés font partie de la gastronomie locale et peu internationale et l’on apprécie ce fait de marquer la gastronomie en concordance avec le pays visité.

Ce qu’ils n’aiment pas :

rien, rien à redire franchement, la cabine est grande et j’ai été surpris, car le navire n’est pas grand et je pensais qu’elle serait toute petite, mais non. Un sans faute en somme.

LE MAÎTRE D’HÔTEL DU CELESTYAL CRYSTAL

Un colosse en mer.

À bord il est appelé Maître D, c’est le pilier du bien-être des estomacs à bord. Pilier est bien le mot approprié, de par sa taille Adrian Zamfir, née à Bucarest est un véritable colosse. De la hauteur de son 1,98 m il domine toute la gestion des restaurants, buffet, point d’alimentation et des effectifs liés au service à bord. Cet ancien chef dans un restaurant français à Bucarest travaille dans la compagnie depuis 23 ans.

Adrian a une certaine admiration pour la cuisine française ; pour lui c’est l’essence de la gastronomie qui s’est répandue dans le monde comme un exemple ou une source d’inspiration à suivre. À ce propos le vin qui est compris dans la forfait boisson est français.  Un briefing a lieu chaque soir dans les cuisines pour goûter tous les plats préparés, il les teste, même ceux qui sont préparés par le chef. « C’est une routine nécessaire pour s’assurer de la qualité de nos plats que nous servons à nos hôtes, et il rajoute you make it or you break it !»

Sa vision est l’authenticité ; celle des pays que nous abordons pendant notre croisière. Nous proposons des plats de spécialités locales pour que nos hôtes à bord soient plus imprégnés par l’ambiance du pays. Sur cet itinéraire, par exemple, en plus d’autres mets locaux servis au buffet et au restaurant, nous proposons de la langouste, certes, avec un supplément, car c’est un mets qui est devenu cher ; mais comment raisonnablement ne pas proposer ce plat typique de Cuba. Bien sûr, nous confectionnons aussi des plats internationaux pour satisfaire toutes les nationalités.

Ses yeux pétillent quand il parle de son métier. La plus grande expérience, c’est le restaurant et le buffet. J’aime mon métier et j’aime par-dessus tout me rendre compte par moi-même de la satisfaction de nos hôtes. J’observe ce qui se passe à table tous les jours et plusieurs fois par jour. Je questionne les passagers pour savoir si tout va bien pour eux, s’ils sont satisfaits.

Un colosse en mer
Maître d’hôtel du Celestyal Crystal

 

Anecdote.

Je demande à Adrien de me raconter une anecdote, il réfléchit, car il en a tant, et je lui précise une anecdote drôle. « Oui, au buffet je remarquais qu’un passager avait laissé un bol plein sur sa table, alors je lui ai demandé ce qui n’allait pas, et il m’a répondu que la soupe était froide. Étonné je suis allé vérifier au buffet et la soupe à l’oignon proposée ce jour-là était bien chaude dans son contenant chauffé. Je suis revenu à sa table et j’ai regardé le contenu de son bol et j’ai compris ; il s’était servi l’une des sauces pour salade qui sont contenues dans des brocs avec une petite louche pour assaisonner son assiette. Nous avons bien ri ce jour-là tous les deux.

Mais voilà que son maître de rang vient lui demander son aide et notre entretien agréable se termine, et je me sens affamé. En attendant, je vais déguster un cocktail cubain au Thalassa bar à la poupe du navire en admirant le coucher de soleil, fumant un cigare comme il se doit au large des côtes de Cuba.

Philippe

ESCALE EN JAMAÏQUE AVEC LE CELESTYAL CRYSTAL

MONTEGO BAY

À l’instar des jeux, mots fléchés, rébus dans la série : « cherchez l’intrus », l’escale à Montego Bay se pose en problème à résoudre. Pourquoi le Celestyal Crystal ne ferait-il pas uniquement des escales sur Cuba ? C’est donc la seule façon pour Celestyal Cruise de proposer son produit au marché américain.

Excursion farniente à Negril Beach.

Une plage courbe de 9 kilomètres de long bordant de sa blancheur les eaux cristallines des Caraïbes ; voilà ce qu’il nous attend…un enfer !

Côté pratique pour l’avoir expérimenté, il vous faut des dollars us avant de débarquer si vous voulez éviter de perdre du temps à dénicher un distributeur de billets en monnaie US. Ils sont assez rares et ne fonctionnent pas souvent. Chaque trajet dure 1 h 30 environ, mais grâce à notre guide papa Pierre( www.jamaicaidealtours.com) passe beaucoup plus vite. Drôle et compétent c’est l’un des rares guides pour ne pas dire le seul à parler français à Montego Bay. Il nous apprend beaucoup de choses, comme :

-Les mots-clés en Jamaïque, c’est « Ye men ». Ce qui veut dire que tout va bien, et qu’il n’y a pas de problème.

-Tout est légal sauf quand il y a la police.

-Des solutions à tous les problèmes, mais il y a plein de problèmes en Jamaïque.

La plage est somptueuse, équipée de transats et de parasols, les restaurants à même la plage proposent de la langouste grillée en menu pour une somme de 35 $ us taxes comprises. Ici la brise marine ne porte pas l’odeur salée de la mer des Caraïbes

Montego Bay
Negril Beach

, ni même la senteur de l’huile solaire ; mais plutôt celle de la marijuana. Elle flotte partout, les joints grésillants sont aussi nombreux que les coquillages. Les rastas et les vendeurs passent avec une batterie de joints. À côté de mon transat un couple américain à la retraite fume sans vergogne. Et en tant que blogueur, après la langouste il faut bien que je teste les spécialités locales… » Ye men »

Sur le chemin du retour nous faisons halte au Rick’s Café où les boissons sont chères, car des plongeurs font le clou du spectacle en se jetant des rochers. Vous pouvez aussi tenter le plongeon à deux hauteurs. La dernière est vraiment haute, et il faut se boucher le nez pour éviter un lavage violent des sinus.

C’est une belle parenthèse dans cette croisière.

ESCALE A CIENFUEGOS AVEC LE CELESTYAL CRYSTAL

Vers 0600h du matin le Celestyal Cruise contourne des îles sauvages et verdoyantes, frôle des côtes escarpées et habitées, se faufile dans le chenal délimité par des bouées cardinales ; Cienfuegos n’est pas à la portée des grands paquebots.

Point de départ pour Trinidad.

C’est le point de départ pour une excursion vers Trinidad et c’est que j’ai choisi en sacrifiant la visite de Cienfuegos. Le temps de route est d’une 1 h 30 environ, alors que la guide qui enseigne le Français dans un lycée explique la région et ses particularités je regarde le paysage montagneux et vert. Cuba veut bien dire terre fertile et ici tout pousse à peu près correctement. Les nids-de-poule baissent la vitesse moyenne du bus, mais le chauffeur les connaît parfaitement. Des perruches bigarrées s’élancent d’un palmier, (symbole de l’arbre national à Cuba) et tracent de leur vol rapide le bleu azur taché de quelques nuages blanc. Les 80 kilomètres sont avalés en 1 h 20, et le bus roule lentement dans les rues pavées de la ville. Un petit conseil, évitez de chausser des tongs ; votre marche sera pénible et vos pieds douloureux en fin de journée.

Vivre Trinidad.

Ne manquez pas de visiter le palais Cantero qui abrite le Museo Historico Municipal. La tour qui coiffe le palais est accessible par des escaliers ; prenez après les marches en dur, les escaliers en bois peint en bleu, c’est un peu acrobatique mais c’est une vue à 360° sur Trinidad qui vaut le coup d’œil. Rendez-vous à la tabernita, la Canchàchara pour siroter quelques savoureux cocktails frais à base d’aguardiente, de citron vert de miel et de glace dans une ambiance musicale d’un orchestre cubain. Déambulez dans la ville coloniale la mieux préservée de l’île, et classée au patrimoine mondial de l’humanité. Les scènes que vous pourrez immortaliser avec votre appareil sont sans égal, et une régale architecturale de tons bigarrés. J’ai déjeuné dans un restaurant qui m’a expulsé du temps.

 Déjeuner hors du temps.

Les propriétaires du 1514 ont récupéré une vaisselle incroyable, et c’est un véritable musée consacré à l’art de la table qui décore toutes les pièces. Des horloges contoises qui ne marquent plus le temps, comme des sentinelles gardent des couverts argentés, des ensembles complets de table, des soupières, verres, assiettes qui se comptent par centaines. Je ne pouvais imaginer un seul instant déjeunant dans de la vaisselle en porcelaine de Limoges. Déjeuner improbable dans une atmosphère surréaliste. Trinidad est aussi belle, paraît-il le jour que la nuit, mais pour le savoir je devrais revenir

Un retour précipité.

Le bus m’attend et le navire appareille dans quelques minutes et nous arrivons 20 minutes après l’heure de retour à bord. Nous courrons sur le quai ; le Commandant actionne un bref coup de sirène en guise de remontrance. Je me demande si une autre compagnie aurait attendu une quinzaine de français indisciplinés ; j’espère ne jamais le savoir !

Ville coloniale Trinidad
Ruelle à Trinidad

VISITE DE LA PASSERELLE DU CELESTYAL CRYSTAL

L’invitation.

J’entends un glissement provenant de la porte de ma cabine ; c’est une feuille de papier sur laquelle le directeur de croisières m’invite à visiter la passerelle. C’est toujours un plaisir ; on apprend toujours beaucoup d’informations.

L’accès est très sécurisé avec 2 portes dont l’une est blindée avec un code de sécurité d’accès qui change souvent, par sécurité on ne me précise pas qui, quand, comment.

Techniques de navigation.

La vue est imprenable à 180°, la navigation se fait par GPS bien sûr. Une route est tracée et le navire doit absolument la suivre pour des raisons évidentes de navigation, ce qui induit la sécurité avant tout, l’économie de carburant et le respect des heures d’escales. Le Celestyal Crystal peut consommer du simple au double en fonction de l’état de la mer, du chargement des denrées alimentaires, du carburant et de la consommation à bord. La cuisson des aliments a une incidence sur la dépense énergétique, par exemple la cuisson au four de pomme de terre est plus énergivore que la cuisson à l’eau. Je vous le donne en mille, en général les croisiéristes adorent les patates rôties. Ils dégusteront probablement des patates bouillies à la maison s’ils n’ont pas maîtrisé leurs dépenses. Le poste le plus énergivore est bien sur l’électricité incluant la climatisation. Pendant cette croisière le carburant est chargé en Jamaïque à Montegobay.

Navigation Celestyal Crystal
Passerelle Celestyal Crystal

Cet ancien ferry possède une proue renforcée et adaptée à la navigation en milieu polaire. Construit en 1982 d’importantes modifications techniques ont été apportées depuis pour diverses raisons. Le capitaine, son second et les officiers en capacité de piloter doivent se servir d’un sextant en cas de panne généralisée ; ils s’entraînent régulièrement à son utilisation. Le point est aussi précis que des coordonnées d’un GPS, sauf que le temps d’effectuer des calculs complexes, le navire change de position à cause du vent ou des courants. C’est une mesure de secours en cas d’extrême nécessité. Chaque année les mesures de sécurité évoluent en se basant sur des problèmes survenus sur les navires qui sillonnent les mers du globe. Grâce aux nouvelles technologies, les autres navires croisant le Celestyal Crystal sont détectables à quarante milles nautiques et via satellite.

Superstition de marin.

Je me souviens d’avoir visité la passerelle du Costa Luminosa et la superstition des marins avait pour effet qu’un gousse d’ail soit suspendue sur une cloison et d’autres médailles de Saints pour conjurer le mauvais sort Ici, plusieurs médailles de Saint Joseph sont accrochées sur un mur et sont là pour protéger l’équipage ; ce qui fait qu’une dizaine de paires d’yeux ne les quittent jamais.

ESCALE A LA HAVANE.

Les cinq choses à ne pas manquer pendant votre longue escale en journée sur le Celestyal Crystal.

Quelle que soit la façon de découvrir la Havane, en individuel ou en excursion organisée ; faites le avant 13 heures pour éviter les grosses chaleurs. Dans le prix de la croisière sont inclus en plus d’un package boissons, des taxes et pourboires ; deux excursions dont celle de la Havane en demi-journée. C’est une excursion avec guide parlant français qui est très complète et permet d’appréhender l’histoire de la Havane, riche, et d’un grand intérêt historique.

La Habana Vieja.

Ce quartier historique classé au patrimoine Unesco contient plus de 3 000 édifices de la période coloniale. En marchant sur ce véritable damier pavé ; s’offrent à notre regard des façades baroques, colorées, des patios qui contiennent une fraîcheur envieuse.

Sur les traces d’Ernest Hemingway.

L’hôtel Ambos Mundos situé dans la vieille ville conserve de nombreuses traces du séjour de l’écrivain américain. Hemingway avait ses bars favoris et avait aussi inventé des cocktails dont le Papa ; un daïquiri revisité, sans sucre, avec une double ration de « vitamine R » (c’est ainsi que l’écrivain nommait le rhum cubain) et du jus de pamplemousse. Vous pouvez déguster ce cocktail au bar la Florida, mais aussi prendre un cocktail dans son bar favori, la Bodegita del Medio.

 

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Le Parque Historico Militar Morro Cabana.

Pour s’y rendre, il faut emprunter le tunnel construit par la Société des Grands Travaux de Marseille en 1958 afin de passer sur la rive orientale de la baie. Du Castillo vous aurez une vue imprenable sur la Havane et sa baie.

Tout savoir sur le rhum.

Le Museo del Ron Havana Club se situe à cinq minutes à pied de la gare maritime en sortant sur la gauche. Un guide francophone vous dévoilera les secrets des mélanges effectués en fût de chêne blanc américain et tout sur le « Ron Havana Club » le plus réputé de Cuba.Dégustation comprise.

Balade en taxi cubain.

Abandonnés par les riches familles américaines ; les Chrysler, Dodge, Cadillac, Pontiac…véritable manne transgénérationnelle pour les Cubains sont devenus taxis, moins chers que les nouveaux taxis, beaucoup plus fun. Comme les ongles manucurés et vernis de couleurs pétillantes de mains géantes sur la ville, ils cisèlent l’air des rues de la Havane de leurs courbes fuselées. Les chauffeurs augmentent le volume pour mieux diffuser le  reggæton dans le pavillon des oreilles de leurs passagers, peu habitués à ces sonorités exotiques. Ces taxis colorés qui représentaient la splendeur américaine des années cinquante et qui survivent plus de soixante ans après appellent à l’ironie de l’histoire et pimentent un peu plus cette expérience cubaine.

Philippe.

ESCALE LA HAVANE BY NIGHT

CROISIÈRE AUTOUR DE L’ÎLE DE L’HOMME QUI FUMAIT DES CIGARES.

Le Celestyal Crystal est à quai ; il suffit de traverser la rue pour se retrouver dans le quartier de la Habana Vieja.

Quatre choses m’ont marqué pour cette première découverte nocturne :

-La musique est présente mais pas partout dans les rues. Sur les terrasses des bars ou restaurants, des orchestres de 4 à 7 musiciens chauffent l’ambiance et les touristes se déhanchent sous l’œil ravi des musicos et moqueurs des Cubains. De temps en temps, un cubain danse sur le trottoir pour le plaisir ou pour une autre raison, chasser le spleen peut-être.

– La sécurité ; les policiers sont presque partout dans les lieux à intérêt touristique. Des rues délabrées jouxtent les places et quartiers aménagés pour les touristes. Des hôtels luxueux sont en cours de construction et certains existent déjà depuis longtemps comme l’Ambos Mundos où logeait l’écrivain Ernest Hemingway.

– Les chiens dormant paisiblement sur les trottoirs ou venant trottiner en toute quiétude dans les jambes des passants. Ils portent tous des colliers avec une étiquette d’identification et leur nom ; ces chiens sont des chiens d’état ! Oui, Monsieur, des chiens d’État de Cuba, et personne ne doit les maltraiter, bien au contraire.

Chien en croisière
Chiens à la Havane

– Le « behavior » ou le comportement postural des Cubains dans leur quotidien. Ce n’est pas tant dans leur façon de danser, car ils ont le sens du rythme mais plutôt dans leur façon de marcher. Ils marchent en balançant leur bras dans un mouvement naturel, comme nous avant dans un passé pas si lointain. Avant l’apparition des smartphones qui impacte notre manière de déambuler ; le cou tendu et penché, les bras collés au corps, les avant-bras en équerre au bout desquels s’agitent frénétiquement nos pouces d’homo sapiens. Le regard fixé sur l’écran, un rapide coup d’œil aux alentours pour se situer, mais rarement vers ses congénères. Eux, ils ont le cou droit et regardent devant eux, parlent entre eux, s’arrêtent pour saluer un ami. Ils n’ont pas comme nous, fous que nous sommes, le regard aspiré par un smartphone qui vibre ou tinte. Le wi-fi à Cuba est disponible dans quelques endroits et les jeunes de la Habana se regroupent, assis sur le trottoir, aspirés dans leur petit écran, plus rien n’existe autour d’eux. À ce jour si vous voulez savoir comment nous marchions auparavant, venez à Cuba.

CROISIERE SUR CUBA

 J’ai testé pour vous la croisière autour de l’île de l’homme qui fumait des cigares sur le Celestyal Crystal.

Pourquoi ai-je choisi cette compagnie qui opère sur cette destination avec un navire de 1100 passagers alors que j’ai pour habitude de partir en croisière sur des grands paquebots de plus de 3 500 passagers ? Mais quelle mouche m’a piquée ? Vous voulez-le savoir ; eh bien je vais vous le dire (comme dirait Nicolas). C’est pour l’itinéraire. Vous connaissez beaucoup de compagnies qui consacrent 3 escales uniquement sur Cuba avec une nuit à quai à la Havane,  Cienfuegos, et Santiago de Cuba ?Non ; c’est normal. Cet itinéraire est axé sur l’île de Cuba et c’est ce qui rend son attrait très particulier, par sa rareté et son originalité. Le vent a encore tourné pour Cuba après le réchauffement des relations diplomatiques de l’ère Obama, avec la nouvelle politique d’embargo relancée par Trump. Le pays est actuellement, à nouveau, dans une situation difficile. L’activité touristique insuffisante malgré tout tourne de nouveau au ralenti à cause des nouvelles mesures américaines. Aucun visa n’est attribué aux Américains souhaitant se rendre à Cuba par avion, suspension des autorisations de visites pour les Cubains à leurs familles. S’ajoute à ce contexte la politique économique intérieure du pays qui interdit à tout cubain d’investir dans des sociétés privées. C’est la lutte de toujours contre le capitalisme. Si les Américains ne peuvent pas se rendre à Cuba ; ils le peuvent en croisière en embarquant en Jamaïque, à Montego Bay qui est une escale sur l’itinéraire du Celestyal Cristal. En résumé les Américains embarquent en Jamaïque et le reste du monde à la Havane.

Départ de la Havane.
Croisière au départ de la Havane

Le port de la Havane se situe à une quarantaine de kilomètres de l’aéroport ; le coût en taxi est environ de 30 pesos cubains, les euros sont acceptés pour la même parité. Le trajet par l’autoroute permet de se rendre compte de la situation du pays. L’embarquement dans la gare maritime n’a en rien de commun à celui d’un grand paquebot. Deux personnes sont à l’enregistrement ainsi qu’une poignée de dockers qui vous demandent une pièce pour la prise en charge de vos valises. Petit conseil, changer vos euros en arrivant à l’aéroport, même si la queue est longue, car à bord ce n’est pas possible ; la Casa de Cambio (CADECA) est la seule société autorisée par le gouvernement Cubain pour changer les pesos cubains (CUC). Je me retrouve sur le navire peu de temps après la traditionnelle photo derrière la barre ; une roue en bois vernis. Je suis logé en cabine extérieure avec un grand sabord. Très propre et fonctionnelle, moquette bleue, sofa rayé gris perlé et placard en boiserie lui confère un air vrai cabine de navire. Après un rapide dîner au buffet qui est très bon et agrémenté de plats cubains, je débarque pour découvrir la Havane by night. Mais c’est dans un prochain épisode.

Philippe.

CONSEIL DIVERS SUR LA CROISIERE

Mal de mer.

Pour ceux qui souffrent du mal de mer ou qui ne le savent pas encore, si vous avez oublié de prendre vos propres médicaments, adressez-vous au bureau de réception; on y trouve des cachets très efficaces, ne vous rendez pas directement au centre médical du bord : elles vous seraient facturées. En cas de gros temps, il faut se positionner au centre du navire, les effets de roulis ou tangage sont moindres. Il faut s’aérer. Rejoindre sa cabine, s’allonger et s’endormir avec un somnifère est une autre option

  Qu’est-ce qui n’est pas inclus dans votre tarif de croisière ?

 À l’exception de quelques compagnies, les boissons, alcoolisées ou non, les repas dans les restaurants de spécialités, les photographies prises par les photographes du navire, l’accès Internet, les excursions à terre, les pourboires, les taxes et services. Si vous avez effectué des réservations préalables, le premier jour vérifiez que tout est en ordre. Apportez tous les documents et les numéros de réservation qui prouvent exactement ce que vous avez commandé.

 Hygiène.

Désinfectez-vous souvent les mains, utilisez un gel désinfectant le plus souvent possible, surtout quand vous revenez d’excursion ou touchez ce que d’autres passagers ont touché : tables, chaises, rambardes externes. Les germes se propageant rapidement dans un environnement clos, la meilleure méthode de protection est d’avoir toujours les mains propres.

 Internet et téléphone.

 De 0,15 centime à 1€ pour Internet et de 4 à 15€ si vous passez par le système satellite de communication du navire.

Un bon conseil, enlevez la connexion wi-fi de votre mobile, ne téléphonez pas en cours de navigation. Quand vous êtes dans les ports et qu’une connexion wi-fi existe, ne vous en privez pas. Il existe sur certaines compagnies des applications qui fonctionnent avec la WI-FI du navire pour communiquer avec votre famille et vos amis à bord et qui ont chargé cette application et elle est gratuite.

 Développer les contacts.

Un navire de croisière est un excellent endroit pour rencontrer de nouvelles personnes. Des relations et des amitiés se forment souvent à bord, des relations d’affaires intéressantes peuvent se créer. Si vous êtes en famille ou en groupe, utilisez les applications que proposent certaines compagnies de croisières. Il suffit de s’inscrire et de chatter avec vos proches sur le navire. Exemple : l’application gratuite «My Costa Mobile» qui fonctionne avec le Wi-fi du navire vous permet d’être en contact avec vos compagnons de voyage.

 Réclamations.

 Si votre problème n’a pas pu être résolu pendant la croisière, envoyez dès votre retour une lettre recommandée avec accusé de réception ou un e-mail suivi au directeur de la compagnie de croisières ; votre courrier sera traité avec attention et vous avez des chances d’obtenir un dédommagement.  Faites-en une copie à votre agence de voyages.

 

Le top des sites web.

 > Les 4 meilleurs sites à consulter pour vos recherches :

 http://www.SoCroisieres.com (24h/24, on peut choisir l’emplacement de sa cabine sans assistance)

http://www.CroisiereSurMesure.fr (Service à la carte )

http://www.cote-croisiere.com (Centre d’appels à Jérusalem)

http://www.croisierenet.com (à Monaco => n’offre pas la même protection du consommateur)

> Un nouveau concept sur un site très novateur  vous permet de lancer une recherche en fonction de vos critères et vous recevrez 5 devis gracieux. Vous gagnerez en temps de recherche et en argent.

http://www.destockagecroisiere.com  ( mieux que les ventes privées)

 Consultez aussi les forums comme :

 http://www.aviscroisieres.com (communauté de partage dédiée exclusivement à la croisière)

Ou les blogs

Les croisiéristes.

Escale croisières

Les passionnés de la croisière.

Philippe.

Fin et pour tout découvrir cliquez-ici

 

FIN DE CROISIERE CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

Débarquement.

48 heures avant le débarquement, demandez à la réception de vous fournir une copie du relevé de vos dépenses à bord. Examinez-les soigneusement. Si vous voulez contester, n’attendez pas le jour du débarquement, agissez plutôt la veille afin d’éviter une longue queue.

Ne débarquez pas en sous-vêtements ! Vos bagages sont collectés par l’équipage dans les coursives au cours de la nuit qui précède l’accostage. Prévoyez les vêtements nécessaires pour le lendemain, gardez avec vous un petit sac avec vos objets de première nécessité. Le matin même, n’oubliez pas de vider votre coffre-fort. Si aucun transfert ne vous attend et si votre valise est facilement maniable, gardez-la avec vous. Vous débarquerez tranquillement quand la majorité des passagers aura débarqué. Profitez des derniers instants pour prendre un ultime petit-déjeuner.

 Divers.

 1. Les taxes et services.

En France, les taxes portuaires sont comprises dans le prix de la croisière.

À bord, si vous prenez une boisson il faut ajouter un % de frais de service. Le seul moyen de ne pas les payer, c’est de ne pas consommer !

Hors taxes. Les boutiques sont en duty free à partir du moment où une escale se fait hors de l’Europe. Aussi, à certaines escales, sous certaines conditions, vous pouvez obtenir le remboursement des taxes sur vos achats, mais en monnaie locale.

 2. Les pourboires.

Ah là là!

Le sujet de tous les sujets, celui qui fâche, celui qui intrigue, celui qui est soumis à toutes les supputations.

D’abord une interrogation : peut-on rendre obligatoire la qualité subjective d’un service ? …

Le montant des pourboires est automatiquement comptabilisé sur le compte de la cabine et débité en fin de croisière. Le passager a la possibilité de le contester en en faisant la demande.

Costa Croisières applique des frais de séjour à bord qui font partie intégrante du prix de la croisière et, de ce fait, vous ne pouvez pas les contester en fin de croisière.

 3. Les photos.

Dès l’embarquement votre portrait est tiré et fera la une parmi les milliers d’autres dans les vitrines exposées à cet effet. Les photos sont assez chères (de 15 à 45 euros) et si vous faites des tirages pour votre famille par un photographe du bord, cela va «douiller». Mais certains souvenirs affectifs n’ont pas de prix et les compagnies le savent.

Philippe.

C’est bientôt la fin mais pour le début il suffit de cliquez-ici