ECONOMISER AVANT VOTRE CROISIERE

ECONOMISER AVANT  VOTRE CROISIÈRE.

Préambule

L’industrie des croisières a explosé au cours de ces vingt dernières années et continue de croître.

Soixante-dix navires seront construits au cours des dix années à venir dans plusieurs chantiers navals européens. Ils mouilleront leur quille depuis les eaux tièdes de la Méditerranée jusqu’à celles, glacées, des régions polaires. Leurs coques glisseront dans les eaux chaudes des Caraïbes, de l’Amérique, de l’Asie, de l’Océan indien et sur toutes les mers qui colorent de bleu le globe terrestre posé sur les bureaux de notre enfance.

Treize millions de passagers ont embarqué en 2004 sur un navire de croisière, en 2016 ils seront vingt-quatre millions. Les estimations chiffrent trente-quatre millions de croisiéristes en 2026 dans le monde.

La croisière a du succès grâce à la diversité de son offre. Elle est accessible à tous quels que soient le revenu, le budget vacances, le mode de vie et les attentes de chacun.

Ce guide a pour fonction de vous aider à mieux comprendre l’univers de la croisière.

Il vous aidera dans vos choix et vous serez alors un consommateur averti, mieux informé et plus serein dans votre achat.

 A-Avant la croisière.

1. Comment fonctionne le système.

Lors d’une conférence, pendant un congrès sur le marché de la croisière, l’une des plus importantes compagnies de croisières déclarait : « Nous avons construit beaucoup de paquebots et nous avons beaucoup de cabines à remplir. Nous n’avons pas d’autre choix que de baisser drastiquement les prix. Nous allons donc augmenter les prix à bord afin de maintenir le revenu par passager. » Intéressant, n’est-ce pas ?

Les compagnies surfent sur la vague du boom des croisières en planifiant, pour les deux premières décennies du XXIe siècle, la construction d’un nombre incroyable de nouveaux navires. Or l’économie a chancelé avec la crise des « subprimes » en 2008 et les consommateurs de tous les pays se sont soudainement trouvés dans l’incapacité de s’offrir une croisière pour leurs vacances.

Malheureusement pour les compagnies de croisières, les contrats étaient déjà signés pour des dizaines de nouveaux mégas navires, les plus grands et les plus chers paquebots qu’on n’ait jamais vus.

Elles se sont retrouvées dans une situation difficile, sans autre choix que de maintenir le rythme soutenu de la construction de nouveaux navires. Les compagnies ont aussi compris qu’elles devaient continuer à construire plutôt que de courir le risque de perdre leur réputation et leur part du marché.

Le résultat de cette course à la construction navale a été l’abondance des cabines et des tarifs de croisière qui n’ont jamais été aussi bas.

À première vue, cela peut sembler une excellente nouvelle pour le consommateur.

En réalité, plus le prix de la croisière est bas, plus vous dépenserez à bord par des moyens directs ou subtils.

Donc, quand vous dénichez une aubaine, par exemple à 336 € par personne pour 7 nuits en Méditerranée, rappelez-vous que vos dépenses ne se s’arrêteront pas là ; le coût total peut atteindre 3 fois le montant du prix annoncé.

Pourquoi ? Ces rabais sont destinés à attirer le consommateur : il faut que le navire soit complètement plein au départ. Ensuite, pour rentabiliser la croisière, il est clair qu’il faut compenser cette perte de revenus.

2. L’écueil à éviter.

L’erreur la plus courante est de dépenser trop d’argent à mauvais escient.

Les passagers ont tendance à penser que, plus ils dépenseront d’argent, meilleure sera la qualité de leurs vacances. Les compagnies de croisières sont très douées pour inciter leurs clients à dépenser sans compter pour des produits et des services susceptibles d’améliorer leurs vacances. Ils sont très habiles pour dissimuler que presque tout est payant à bord et vous allécher avec des services ou produits que vous pourriez facilement acheter moins cher. Les passagers acceptent par habitude l’idée qu’ils n’ont d’autre choix que de payer les prix affichés pour des boissons au bar, des vins au restaurant, des excursions à terre, des achats dans les boutiques du bord, des massages, etc. Les officiers supérieurs sont constamment en réunion, les conférences téléphoniques avec le siège social sont quasi quotidiennes, les courriels inondent la boîte de réception de chaque directeur et de nouvelles initiatives sont constamment mises en place. Leur but ? Amener subtilement mais efficacement les clients à dépenser sans compter. En fait, un bateau de croisière est une affaire économique comme n’importe quelle autre. Cependant, cela ne signifie pas que vous êtes impuissant face à leur pouvoir tactique.

Si les compagnies sont douées pour vous faire des propositions alléchantes, vous, vous avez le droit d’être un consommateur avisé et, ce faisant, de prendre des décisions réfléchies qui vous permettent d’éviter les pièges. Soyez imperméables aux magnifiques brochures qui vous font rêver de massages aux pierres chaudes, de forêts tropicales, de couchers de soleil en mer, de plages de sable blanc, de dîners de homard accompagnés de champagne de grande cuvée, d’un service personnalisé et attentif, de saunas et de bains à remous sur le pont, d’achats hors taxes, de soirées festives.

Le but est de vous rendre si excité que vous ne vous souciiez plus du coût de tous ces services. Ne vous laissez pas conditionner. Avec quelques méthodes simples, vous pouvez éviter le piège et arriver à gérer votre budget sans jeter l’argent par les fenêtres pour des services qui n’apportent aucune valeur ajoutée à votre croisière. Si vous payez des centaines ou des milliers d’euros de plus pour la meilleure cabine sur le bateau, pensez pour quoi vous payez : une cabine plus agréable dans laquelle vous n’allez pas passer beaucoup de temps, des bonus associés à une classe plus chère, mais qui peuvent être obtenus gratuitement. Laissez tomber le service payant d’un majordome qui est compris généralement dans le prix d’une suite. Voici quelques astuces qui vous donneront le même niveau de service pour pratiquement rien et aussi, par exemple, des bouteilles gratuites de vin et de champagne, des hors d’œuvres supplémentaires, des fleurs dans votre cabine, des massages privés et un statut prioritaire, peu importe la catégorie de cabine que vous réservez. La qualité de votre croisière n’est pas nécessairement proportionnelle au montant de vos dépenses.

Lorsque vous payez votre tarif de croisière, ne perdez pas de vue que toute dépense à bord n’est pas incluse dans ce prix. Ce qui est inclus dans le prix global, c’est votre cabine, les repas et les divertissements, quelquefois le forfait de séjour, comme l’annonce la compagnie Costa Croisières. En ce qui concerne l’estimation des coûts supplémentaires à bord, il est difficile d’en avoir une idée précise. Les passagers qui ont l’intention de prévoir un budget serré sont souvent très surpris par certains «extras»  auxquels ils n’ont jamais pensé.

Pour en savoir plus, Rendez Vous ICI

Philippe.

 

LES NOUVELLES ESCALES AUX CARAÏBES

LES NOUVELLES ESCALES AUX CARAÏBES.

Une brise de renouveau insufflée par les compagnies de croisières souffle sur des nouvelles escales tropicales. Croisiériste aguerri, lassé de faire escale encore et encore dans les mêmes ports des Caraïbes ; rassurez, au cours des prochaines années de nouveaux ports de croisière non vous ouvriront leurs quais comme un ami chaleureux vous ouvre les bras. Plusieurs tractations sont en cours entre les gouvernements locaux et les compagnies de croisières. Au cours de ces dernières années plusieurs nouvelles escales sont parues dans les brochures des compagnies de croisières, avec Harvest Caye à Belize qui est le port de croisière le plus récent des Caraïbes. Voici un avant-goût des nouvelles escales dans les Bahamas, la côte du Pacifique et les Caraïbes. Pour certaines, elles sont en phase de construction ou proposée par une compagnie.

île Caraïbes
Caraïbes

Ocean Cay. Un projet pharaonique de la compagnie MSC Croisières avec l’achat d’une île de 85 hectares aux Bahamas et d’un investissement de 200 millions de dollars. L’île sera dotée d’un quai, d’une réserve marine, de six plages différentes d’un lagon intérieur sans requins, une tyrolienne vertigineuse la traversant, d’un pavillon pour les célébrations diverses comme le mariage. Mais la compagnie n’oublie pas ses hôtes de choix du MSC YACHT CLUB en leur réservant un centre de bien-être exclusif. L’ouverture est prévue pour l’automne 2019 et le somptueux MSC Seaside fera escale une fois par semaine en partant du port de Miami. Port de Carnival aux Bahamas. Ce n’est un secret pour personne, Freeport est un port qui n’a rien de réjouissant, et la compagnie Carnival Cruise Line qui n’a pas encore de port privé projette d’investir 200 millions de dollars dans la même île, Grand Bahama. Il est prévu une grande plage, des restaurants et des magasins. Bien qu’ Holland America Line soit une filiale du groupe Carnival Cruise et que ses navires fassent escale sur une île privée, Half Moon Cay, la compagnie mère par la voix de son président annonce que ce nouveau port « contribuera à la prospérité des Bahaméens et en même temps des services allants au-delà de l’attente de leurs hôtes à bord. » L’île du Tigre. Les autorités du Honduras avec l’appui de leur office de tourisme ont la volonté de développer le secteur des croisières en créant un nouveau port, le port d’Amapala. Ce port situé sur l’île du Tigre se situe près de la côte pacifique du Honduras ; doté d’un chenal profond, les navires accosteront directement au port. Le port d’Amapala deviendra le quatrième port de croisière au Honduras après Rotan, Trujillo et Puerto Cortès. L’île de Tortuga. Située sur la côte nord d’Haïti, Carnival Corporation a prévu un investissement de 70 millions de dollars, bien qu’une lettre d’accord soit signée et que cette annonce date de 2014, à ce jour peu d’informations détaillées ont été publiées. Rassurez-vous donc, de nouvelles escales seront bientôt dans les programmations des compagnies de croisières dans les Caraïbes. Cet exercice difficile, de proposer de nouvelles destinations sur les mers du globe est un challenge dans le futur développement des compagnies de croisières. Philippe

LES FEMMES A LA BARRE.

LES FEMMES A LA BARRE.

Bye, bye le club des machos en mer ! Depuis peu le domaine de la croisière maritime ouvre sa position la plus convoitée, enviée, désirée, adulée : le siège du capitaine à la gent féminine. Regent Seven Seas, Windstar et Celebrity sont les dernières compagnies à asseoir sur le siège du capitaine des femmes. Kate McCue, trentenaire, native de San Francisco a élargi le territoire des femmes en devenant la première capitaine américaine de l’industrie de la croisière. Elle est aux commandes du Celebrity Summit, navire de la compagnie éponyme Celebrity, d’une capacité de 2158 passagers. Une femme de caractère bien trempée qui annonce : « Je n’aime pas les stéréotypes, mais j’aime les écraser.

Serena Melani, 42 ans, a été promue en 2010, capitaine de Seven Seas Mariner (700 passagers et 400 membres d’équipage) ; c’est la première Italienne à commander un navire de la compagnie Regent Seven Seas Cruises. Heureuse d’être commandant d’un navire pour la première fois, le nouveau capitaine a minimisé l’importance de son sexe : « Oui, je suis une femme dans un environnement masculin traditionnel. Mais quand vous êtes à bord, vous faites partie d’une équipe. Quel que soit votre sexe, vous avez un travail à faire. Et vous devez le faire bien. »

Plus récemment, Belinda Bennett d’origine britannique a été promue première femme capitaine de Windstar en 2016. C’est la première femme noire capitaine d’un navire de croisière dans le monde. Elle admet les moments difficiles de sa carrière : « Nous devons encore faire un effort supplémentaire dans ce monde encore dominé par les hommes. Ce trio a rejoint cette poignée d’autres femmes qui ont percé les rangs masculins traditionnellement prévus à la fonction de capitaine de navire de croisière.

Parmi elles ; en 2007 avec Karin Stahre -Janshen, promue capitaine sur le Monarch of the Seas de la compagnie Royal Caribbean. D’origine suédoise, elle fut la première capitaine de ce navire de 2 400 passagers et de 850 membres d’équipage. Mais aussi Inger Klein Thorhauge qui a commandé le Queen Victoria de Cunard et d’autres encore. Les compagnies italiennes, à ce jour, laissent toujours des hommes sur le siège du capitaine. Serait-ce une cause culturelle ? Les mammas seront-elles toujours cantonnées à faire des pasta ? Seul l’avenir nous le dira. Philippe.

VOTRE RÉSERVATION DE CROISIÈRE

Une réservation de croisière

Ce peut être une chose très simple ou un parcours du combattant : cela ne dépend que de vous.

Si vous avez pu trouver votre bonheur  (2 adultes, 1 cabine), destination, date, compagnie, bateau, prix et que vous n’avez pas eu besoin de demander une cotation complémentaire pour le prix c’est élémentaire : en direct  avec la compagnie ou avec un agent de voyage spécialisé (internet ou non) vous réservez ce que vous avez trouvé au prix que vous avez trouvé. Mais, même dans ce cadre, pourtant simpliste, il y a des pièges : assurez-vous que la catégorie de cabine est bien définie à l’avance, sans ambiguïté (le mieux est d’avoir le numéro des cabines sur la commande) et que ses caractéristiques vous satisfont.

Sur les forums, il y a beaucoup de regrets quant à la situation de la cabine qui peut s’avérer moins confortable que prévue.
A éviter, si possible :

  • une cabine donnant sur les paliers ascenseurs (bruit),
  • une cabine située juste sous la piscine (réveil assuré à 6 h 00 quand le personnel réaligne les transats) ou le dancing nocturne ; pour les sensibles au mal de mer éviter les extrémités du bateau ou les ponts trop en hauteur.

Il y a parfois des bonnes surprises : certaines cabines à l’arrière disposent parfois de balcons très généreux même si le bruit des hélices est sensible. Si vous n’avez ni contraintes de date ou de destination et que vous êtes dans une situation « classique », attendez les promotions de dernière minute : il faut bien qu’ils remplissent les bateaux. Certains croisiéristes rencontrés à bord s’en font une spécialité avec des prix imbattables. J’ai connu des couples de retraités qui faisaient 3 croisières par an pour un prix dérisoire.  Même dans un cadre simpliste (une cabine extérieure pour 2 adultes) vous pouvez rencontrer, à bord, des gens ayant payé 4 fois moins cher, encore qu’on puisse douter parfois de leur bonne foi.

Par contre, dès lors que vous avez des exigences particulières, ce système ne fonctionne plus car les programmes informatiques de réservation sont très élémentaires et ne permettent pas de prendre en compte vos spécificités.
Consultez avec soin le plan des navires, certaines compagnies  disposent de plans très précis mais les icônes qui les accompagnent (couleur, nombre de places, ne sont pas toujours explicitées : deux couleurs différentes à deux niveaux différents indiquent deux catégories différentes et donc deux prix différents ! Donc si vous souhaitez partir avec des enfants, des cabines communicantes (ou voisines entre amis) ou avez d’autres exigences il va falloir discuter avec une personne capable de comprendre votre demande et de vous expliquer sa proposition.
C’est encore plus le cas quand vous voulez choisir entre plusieurs croisières semblables et faire des comparaisons. Dans ce cas il faut passer par une agence qui est la seule entité capable de négocier et de faire pression, éventuellement,  sur l’armateur et généralement en anglais.  N’ayez aucun scrupule à changer d’avis, à demander autre chose, même s’il vous semble que vous importunez votre interlocuteur : ces « conseillers croisières » sont payés pour ça mais certains ont une telle capacité d’écoute que je m’en suis fait des bonnes relations jusqu’à leur envoyer des nouvelles de notre voyage.  

La plupart des agences demande un téléphone pour faire des négociations téléphoniques « hard » et emporter la commande : vous avez en ligne des commerciaux professionnels.  C’est à éviter : les écrits sont plus sûrs. Si un site internet  vous demande votre numéro de téléphone pour chiffrer une demande : donnez un faux numéro ; ils seront obligés de vous contacter par mail. Généralement vous recevrez une proposition qui ne remplit pas vos conditions (faut faire vite et simple). Après contact et échanges (de mail !) vous recevrez une proposition plus en rapport, qui, comme par hasard, sera beaucoup plus élevée que la première ! A vous de décider du sérieux de votre interlocuteur et donc de continuer ou non. Certains se lassent dès le deuxième contact, d’autres sont plus efficients.

Tout est négociable : j’ai réussi à retarder le paiement d’un acompte de plusieurs semaines tout en conservant l’option sur la réservation. Les acomptes demandés le sont parfois très tôt avant le départ : dans ce cas il faut prendre une assurance annulation bien qu’en plus de la déception possible, il puisse y avoir une vraie difficulté de récupérer vos fonds. N’oubliez pas de vous faire préciser sur votre bon de commande les suppléments « gratuit » sur lesquels vous comptez. Une formule « pension complète » est insuffisante si l’on vous promet un forfait boisson par exemple. Une fois sur le bateau, il sera trop tard, et vous pourriez avoir à payer 4 euros la bouteille d’eau, d’un volume inconnu. Il ne faut pas oublier que les compagnies gagnent essentiellement de l’argent sur les suppléments. Vous pouvez le lire sur des témoignages quand les clients s’aperçoivent que les pizzas ou les glaces gratuites ont disparues d’un voyage à l’autre. Et cela ne vaut pas que pour les compagnies « low cost ». Comme je faisais remarquer que sur une compagnie réputée haut de gamme qu’il n’y avait que du jus d’orange au petit déjeuner, un internaute m’a écrit qu’il y a 2 ans, sur le même bateau,  il avait le choix entre 12 jus différents : il n’y a pas de petits bénéfices.

Eric GROSMANN

Les 15 signes flagrants d’un accro de la croisière.

 

Les 15 signes flagrants d’un accro de la croisière.

Accro

 

1.Vous travaillez uniquement pour financer votre prochaine croisière.

2.Vous possédez un teeshirt de chaque navire de croisière.

3.Vous passez des heures sur les sites de croisière.

4.Vos fonds d’écran d’ordinateur ou de smartphone sont une photo de votre dernière croisière.

5.Vous pestez quand il n’y a plus de cabine avec balcon disponible et vous suppliez pour être en liste d’attente. Vous relancez chaque semaine votre agence ou la compagnie.

6.Vous utilisez le jargon maritime dans votre quotidien, comme : pendant mon jogging, j’avais le vent en poupe. Je me suis trouvé dans un flot de voitures. J’ai senti le sillage d’un parfum.

7.Vous planifiez votre croisière alors que vous êtes à bord.

8.Vous avez au moins une carte de fidélité d’une compagnie de croisière au plus haut niveau.

9.Une croisière « Tour du Monde » est votre fantasme.

10.Vous avez des objets ramenés de croisière, des maquettes de navire, des photos sur vos étagères.

11.Vous souffrez de dépression post-croisière.

12.Vous comptez les jours, mais vous savez exactement la date de votre prochaine croisière, même des mois à l’avance.

13.Vous savez choisir l’emplacement de votre cabine (babord ou tribord) en fonction de l’itinéraire.

14.Vous avez toujours un bagage prêt pour partir en dernière minute.

15.Vous vous êtes fait de nouveaux amis en croisière.

Le journal de bord de notre tour du monde

Notre tour du monde à bord du Costa Luminosa

Chapitre 1

Les préparatifs indispensables et les pré-acheminements

Avant tout  s’assurer d’avoir tous les visas indispensables. Il faut faire donc en faire la demande, soit  par un organisme sur internet qui s occupe de l’ensemble  (mais très cher) , soit par votre agence de voyage (très rare). Vous pouvez le faire  vous même par internet, il faut choisir le site officiel  de chacun des  pays concernés.

Pour l’Inde -le plus compliqué- remplir un formulaire sur internet puis  l’envoyer ou le déposer  avec un retour par courrier  valable 6 mois. Pour les Etats Unis d’Amérique  par internet 15$ valable deux ans. Pour l’Australie par internet gratuit.

Facilité offerte par Costa Mardi 2 janvier prise en charge de nos  bagages à notre domicile par bag express Avec Costa club si vous êtes diamante  vous avez le droit d’envoyer  une valise par personne gratuitement que vous retrouvez dans votre cabine, le bagage supplémentaire coûte  120 € aller et retour. Bien mettre en place et contrôler les étiquettes au moment de l’enlèvement.

Le début de l’aventure

Jeudi 4 janvier Départ de LILLE   13heures avec Easy jet  Pour 25 € par personne. Direct VENISE  arrivée 14h15. Direction l hôtel  SAN GALLO  70 € la nuit pour deux petit déjeuner compris  situé derrière la place St MARC en VAPORETTO  15€. Durée 1h30 ne pas prendre le taxi bateau très cher. Retrouvaille avec les amis

Vendredi 5 janvier Deuxième jour à VENISE, visite de la ville, dîner dans un petit Resto au rendez vous des gondoliers super. Le soir même Resto

JOURNAL DE BORD CROISIERE. COSTA LUMINOSA  2018…

Samedi 6 janvier Départ de l’hôtel en Vaporetto pour embarcadère  vingt minutes  prix 8 € Embarquement à bord du Costa LUMINOSA 13 heures. Retrouvailles avec plein de croisiéristes  ayant effectué des tours du monde, pour nous c’ est le cinquième. Direction la cabine 1203  avec hublot au premier pont à l avant du bateau, très bien pas de bruit près des ascenseurs. (Télé, sèche cheveux, frigo, coffre grand lit double, douche toilettes,  shampoing rien ne manque). Avec balcon c est mieux mais plus cher.  Nous sommes très rarement dans la cabine  il y a tellement d activités. 

Chapitre 2

La première semaine à bord

Dimanche 7 janvier Arrivée à BARI  ITALIE. Départ en taxi à 5  pour 12 €  5 minutes pour le centre ville  visite de la très belle basilique, retour à pied  environ 1,500 km. Première intervention,  une italienne en larme crie « mon mari est mort » il était tombé  dans le salon, une personne  l’a relevé mais il était blanc et les lèvres bleues, aussitôt je l’ai mis en position de sécurité  et vérifié si il n avait pas avalé sa langue, il est revenu à lui mais son épouse s’évanouie dans les bras de mon épouse. Le médecin de bord à fait transporte le couple à l’infirmerie.

Lundi  8 janvier Journée en mer, à bord nourriture excellente, mais plus de café le midi et le matin plus de sachet nescafé,   par contre il y de la glace le soir au repas mais plus de menu dans la cabine Le personnel de bord est toujours aussi  excellent

Mardi 9 janvier : Arrivée à CIVITAVECHIA (Rome). Navette gratuite pour le centre ville. WIFI  au café juste en face de l’arrêt du bus. Visite du marché sous la pluie,  achat d’un parapluie.

Mercredi 10 janvier Journée en mer

Jeudi 11 janvier Arrivée MARSEILLE France Nouveau il y a une navette gratuite du port à 300 mètres qui vous emmène au centre ville Achetons une  machine expresso  avec 200 dosettes  Pour notre cabine prix 110€. Sur le vieux port retrouvaille avec des amis habitant  AIX EN PROVENCE ayant fait un tour du monde  en 2017

Vendredi 12 janvier Arrivée  BARCELONE Espagne. NAVETTE  à la sortie  à droite  4€ par personne aller et retour.Achat en ville d’une bouteille de Ricard et de whisky,  il est interdit de monter de l’ alcool à bord mais à Barcelone c’est le seul endroit possible car le contrôle est fait  dans l’embarcadère  et non dans le bateau.

Samedi 13 janvierJournée en mer. Je contacte les enfants par Vidéo. Le mieux est de prendre sur le bateau un forfait  réseaux sociaux illimité pendant la croisière au prix de 146€  et de correspondre ou d’envoyer des photos avec Facebook  et Messenger.  Sinon par internet Mais trop cher. Le soir soirée de gala (pas de langouste)

Les excursions en croisière

Les excursions en croisière

Les réflexions d’EG43 à propos des excursions

Une activité importante en croisière est de profiter des escales pour découvrir (ou redécouvrir) l’endroit où le bateau s’est arrêté. On appelle cela les excursions. Plusieurs possibilités existent selon les bateaux, les lieux d’escales et vous-même. Pour avoir tout essayé voici quelques réflexions.

1)     Les excursions proposées par le bateau.
Cela parait le plus simple mais ce n’est pas vrai ni bon marché. C’est même très cher parfois car si le prix des croisières a tendance à baisser, il faut bien que les compagnies gagnent de l’argent. D’abord regardez avant de partir ce qui est proposé par le bateau choisi. Outre le prix vous pourrez découvrir le style (sportif, visites, promenade) pour chaque excursion. Ceci ne signifie pas qu’elle sera maintenue à bord. Si vous choisissez de payer à la commande (c’est parfois un prix promotionnel) ou à bord des conditions peuvent l’annuler( météo, nombre d’inscrits), dans ce cas on vous proposera autre chose ou on vous remboursera. Il est préférable d’utiliser cette solution si vous ne connaissez pas du tout les lieux, ne parlez pas la langue ou si les distances à parcourir sont élevées. Exemple : aller voir les pyramides de Gizeh en escale à Alexandrie doit être fait dans ce cadre. Il en est de même pour les pyramides du Yucatan.

2)     Avec des enfants.
C’est plus compliqué car les conditions des excursions du bord sont conçues pour des adultes fringants. Certaines sont mêmes interdites aux enfants. Si certains ont des prix réduits pour les enfants, elles ne sont pas forcément conçues pour eux. Sur les bases du § précédent nous sommes partis avec 2 enfants en excursion organisée pour aller voir l’ETNA au départ de Messine : une météo exécrable et 5 h 00 de car ont rendu cette journée catastrophique et rien ne fût remboursé. Par contre avoir des enfants avec soi fait qu’on est plus nombreux et cela peut permettre d’autres choix. Je conseille vivement de chercher au maximum des solutions plus adaptées : à pied, en taxi (ou similaire), avec des transports en commun.

3)     A plusieurs (4 à 6, enfants compris)
Il ne faut pas hésiter à partir en solo sauf conditions de sécurités exceptionnelles. Il y a les transports en communs locaux ou les taxis ou à pieds si le bateau est en centre-ville. A Katakolon, en Grèce, il faudrait être fou pour ne pas prendre un taxi à 4 pour aller à Olympie ! Mais on peut aussi avoir prévu à l’avance un véhicule réservé, parfois avec un guide et/ou un chauffeur francophone ce qui permet de composer soi-même son excursion. Malheureusement à éviter pour certaines escales comme la Russie ou la Chine. Cette formule permet aussi de visiter ce qui n’est prévu par les organisateurs du bord quand on connait déjà l’escale.

4)     Organisation à l’avance.
Même en couple, il peut être intéressant de s’y prendre avant de partir en recherchant, via Internet, si des conditions ou des personnes ne sont pas plus fondées. A Santa Barbara (USA) je voulais aller voir les dauphins, j’ai réservé ces 4 h 00  de bateau depuis mon ordinateur pour 200 $ ; à bord c’était 350 $ ! A Rhodes, j’ai cherché un taxi francophone et j’ai un taxi qui est venu me chercher : c’était un Belge qui nous a fait passer une 1/2 journée fantastique. En Amérique latine, notre bateau ne parlait qu’anglais, excursions comprises. J’ai trouvé des guides francophones pour chaque escale : même à deux la journée ne nous est pas revenue plus chère (un peu car j’ai payé le déjeuner de nos guides). L’intérêt de la formule est que la visite est à votre rythme et que ces locaux connaissent parfaitement les lieux et privilégient les visites originales. Après Lima j’ai discuté avec un cadre du bord qui a été sidéré par tout ce que nous avions vu et fait sur la journée et pourtant mon épouse marche difficilement. Parfois ça ne se passe pas comme prévu : ce n’est pas grave le bateau est toujours là. Une fois a Athènes, que nous connaissons par cœur, nous emmenions une vieille tante. J’avais prévu un taxi mais ils étaient en grève. Je n’ai pas eu le réflexe de prendre les bus « Hop in, Hop off » : grosse erreur mais tant pis nous sommes restés à bord. En Amérique latine, la sortie des ports pour retrouver nos accompagnateurs fut parfois laborieuse ! EG43

Une Croisière , Pourquoi pas ?

Une Croisière , Pourquoi pas ?

Après avoir voyagé avec tous les engins possibles pendant 30 ans de l’Europe à l’Australie pendant les vacances scolaires, nous sommes devenus des fervents des croisières (25 à ce jour), l’âge venant. Essentiellement parce que un navire de croisière c’est un hotel qui se déplace sans les contraintes de bagages, de circulation, de parking , de sites de nuitées, etc…

Plusieurs éléménts sont à prendre en compte :

la destination, les personnes concernées (en couple ou avec des enfants), le confort proposé, et bien sur le budget. Les choix sont considérables et on peut touver une semaine à 350 € par personne à 15 000 € par personne (ce qui n’est pas donné à tout le monde). On va donc du « Low cost » au grand luxe. Evidemment on ne trouvera pas les mêmes conditions dans les deux cas. Donc on établira d’abord son budget en sachant qu’il y a plein de frais annexes à ajouter au prix du croisiériste (les boissons, les excursions, les frais de service, les coûts d’approche du navire comme avion ou parking selon le lieu d’embarquement). Enfin, il y a l’incontournable mal de mer dont on ignore généralement les effets quand on est néophytes. Pour mesurer ce dernier aspect une expérience de 3 ou 4 jours par temps difficile (en hiver quand c’est pas cher)  à coût réduit est indispensable.

Ensuite il faut prendre en compte les participants.

On ne choisra pas la même chose en couple dynamique ou avec des enfants ou petits enfants. Pourtant ce type de vacances est fort apprécié par les plus jeunes car nombre de bateaux proposent un pannel d’activités à bord alors qu’ils se fichent complètement de la restauration. Dans ce dernier cas on tiendra compte des centres d’intérêts des plus jeunes : les visites (Pompéi), la nature (fjords norvégiens, volcans, etc. ). Ceci permet de déterminer une durée et un itinéraire. Nous sommes partis faire un tour des Amériques de 45 jours : c’est inconcevable avec des enfants.

Le point suivant est le confort.

On va de la cabine intérieure de 9 m² à la suite VIP de 60 m² ou plus. Pour un séjour de courte durée, on peut faira abstaction de ce point encore que 9 m² en cabine intérieure (sans fenêtre ou hublot) ou 16 m² en cabine avec balcon ne soit pas la même chose.

Pour les croisières longues (supérieures à 15 jours),

il faut privilégier un certain niveau de confort. Un deuxième élément est la taille du bateau (de 200 à 6000 passagers). Peu d’activtés ou de services offerts sur un petit navire mais le nombre et parfois la qualité croît avec la taille. Attention quand même aux monstres des mers avec souvent une sensation de foule sur certains points de la vie quotidienne (les repas, les débarquements et embarquements, la piscine), n’en déplaise aux armateurs. Bien logiquement ce confort est lié à la classe du bateau (ne pas trop se fier aux étoiles) et au prix de la croisière.

Quant à l’itinéraire, 

il dépend des gouts et expériences de chacun, mais il faut savoir que la vue par la mer n’a rien avoir avec la vue au sol. Longer en véhicule la cote norvégienne ou le faire en bateau n’a rien avoir ; visiter Istambul ou traverser le Bosphore sur un paquebot non plus.

Pour choisir sa compagnie ou son bateau les forums internet et les expériences des autres sont utiles.

Pour autant, aussi bien qu’elles soient préparées, les croisières peuvent être décevantes sur des points divers selon les passagers. Il y a d’abord la météo qui est incontournable. Ensuite il y a l’organisation interne du navire qui peut convenir ou pas et les difficultés linguistiques éventuelles font partie de ce lot. Ce n’est donc pas pareil de voyager en solo ou dans un groupe constitué avec accompagnateurs (le prix n’est pas le même !).

Dernier point : les excursions aux escales. Il faut les préparer. La solution la plus facile est celle d’utiliser (et de payer) celles du bord. Mais il ya bien d’autres solutions comme une excursion en solo avec les transports en commun locaux ou la réservation d’un guide privé local (pas forcément plus chère à partir de 3 personnes).

Quant à ceux qui penseraient que ce sont des vacances de nantis, étrangers aux difficultés sociales je répondrais ceci : vous faites vivre des centaines de matelots ou personnels d’Indonésie, de Maurice ou d’ailleurs, bien contents de ce travail. J’ai aussi acheté aux fins fonds du Chili des colibris miniatures réalisés par la vendeuse (pas en Chine) en plumes d’oiseaux et billes de verre : j’ai payé 10 $ (8 €) ; elle avait les larmes au yeux et mon guide m’a expliqué en partant que c’était son revenu d’une semaine. Je n’étais pas mécontent.

EG 43